lundi 9 mars 2009

Entretien avec une ancienne élève de l'ICART, Elodie Michaud.

Quel formation avez-vous suivit ?

Après un bac S, j’ai décidé de faire une préparation littéraire hypokhâgne, khâgne, puis une licence d’histoire à la faculté, option histoire de l’art. Ensuite j’ai intégré l’école du Louvre, pendant 2ans. Et enfin, je suis entrée à l’ICART, en première année. La direction m’avait proposé de rentrer en deuxième année directement mais j’ai préféré suivre la formation entièrement. J’ai suivit les trois ans à l’ICART, à l’époque il n’y avait pas de master, mais je pense que si il avait existé j’aurai également fait le master.


Quels stages avez-vous fait ?

J’ai effectué mon premier stage dans la communication auprès d’une femme qui créait sa marque de parfum, je me suis occupée de sa communication et j’y suis resté pendant six mois. Ensuite, j’ai fait un stage de six mois également mais dans le marché de l’art, dans une petite galerie impressionniste et moderne. Puis je suis rentrée chez Chanel au service conservation où je m’occupais exclusivement de la conservation des œuvres et de l’image de la marque. Ce stage m’a tellement plu que j’y suis restée environ un an. J’ai découvert l’art contemporain en stage dans la galerie Hopkins Custot pendant six mois. Et enfin, j’ai fait un stage dans une agence de design pendant quelques mois.
J’ai terminé l’ICART puis j’ai travaillé dans des petits boulots par ci par la, pendant que je suivais des cours du soir de stylisme. A l’époque, je ne cherchais pas forcement dans le marché de l’art.

Alors comment êtes vous entrez dans la galerie Hopkins Custot ?

En faite, au bout d’un an, la galerie Hopkins Custot m’a appelé pour que je remplace un congé maternité. J’ai commencé à travailler quelques jours par semaine puis quand elle est revenue de son congé, je suis restée. Progressivement, j’ai obtenu un temps plein. Depuis septembre, je travail en temps plein dans la galerie Hopkins Custot.

Quel est votre poste exactement ?

Je suis assistante galerie. Je m’occupe la galerie : j’écris des textes sur les œuvres, j’assiste, je fais des fiches, je fais des photos, je mets à jour le site internet… Mais il y a aussi l’organisation des salons, là par exemple, nous allons commencer à nous occuper du pavillon des arts et du design. Je dois aussi gérer la bibliothèque, les fonds documentaires, rechercher des livres susceptible de nous intéresser, des catalogues d’exposition par exemple. Et je dois bien évidement m’occuper de l’accueil des clients dans la galerie.

Qu’est ce que l’ICART vous a apporté ?

L’ICART m’a surtout permis de mettre un pied dans l’univers professionnel, ce qui n’est pas du tout possible en faculté ou même après l’école du Louvre. Les stages sont un réel avantage. Car, par exemple, l’école du Louvre est très renommé mais si on décide de ne pas passer les concours comme celui de conservateur, les débouchés sont relativement restreintes, on n’a pas d’expérience. De plus, cela m’a permis de toucher à plein de domaines différents et de voir à peux près dans quel domaine je voulais travailler.

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué au cours de l’ICART ?

J’adorais les cours de M. Chalumeau m’on laissé un très bon souvenir, ils m’ont appris à voir l’histoire de l’art d’un œil nouveau.

Florine

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