lundi 9 mars 2009

Les riches collectionneurs russes prennent possession des enchères

Depuis quelques temps, l’on voit des œuvres et des objets d’art se vendre à des prix bien plus haut que leur estimation. Que se passe t-il donc dans les salles de ventes aux enchères ?

De grands collectionneurs russes qui se sont enrichis grâce aux privatisations lancées en 1991, tendent à reconstituer leur patrimoine national à n’importe quel prix.
Ainsi, l’on voit des œuvres anciennes mais aussi contemporaines d’artistes russes vendus à des prix « fous ». Notamment un œuf Fabergé recouvert d’un email rose et d’or ciselé a été adjugé pour un montant de 12,5 millions de dollars Alexandre Ivanov qui récupère ainsi cet objet qui appartenait autrefois au patrimoine russe.
Ainsi, Sothby’s et Christies enregistre une augmentation de 46% de vente d’art russe en 2007 par rapport à l’année précédente. Les principaux responsables de cette augmentation étant les grands collectionneurs russes.

Les collectionneurs russes sont présents sur tous les fronts. Boris Ivanishvili obtenait en 2006 pour 95 millions de dollars le Portrait de Dora Maar par Picasso ou Roman Abramovitch qui nous le rappelons est le propriétaire du réputé club de foot de Chelsea, achète la même année pour un montant de 33,6 millions de dollars, un nu de Lucian Freud.
Et la liste est longue d’adjudication à des prix exorbitants obtenu par André Laskoy ou bien Alexei Harlam deux autres grands acheteurs russes.

On a vu ainsi apparaître, grâce à ces oligarques russes, un nouveau comportement d’acheteur et donc de nouveaux scénarios dans les salles de ventes.
Une guerre à l’enchère sur un système de folles enchères sauf que, à la différence de ces dernières le dénouement est heureux pour les marchands puisque les acquéreurs sont eux solvables.

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