Pluies de records et chiffres en très forte hausse. Les ventes d’art latino-américain qui se sont tenues au mois de mai dernier à New York ont été triomphales. Jamais les « auctioneers » n’avaient réalisé un produit de vente aussi élevé : 33,9 millions de dollars chez Christie’s et 28 millions de dollars chez Sotheby’s.
Virgilio Garza, responsable du département d’art latino-américain chez Christie’s, explique :
« Ce n’est qu à la fin des années 1970 que l’on a commencé à réunir l’art latino-américain dans des ventes spécifiques. Nos ventes sont centrées sur l’art latino-américain, mais nous proposons aussi une section coloniale. Nous avons également une petite section d’art contemporain. »
Ces bons résultats ont bousculé les hiérarchies.
Frida Kahlo, qui occupait la première marche du podium avec Racines vendu en 2006 pour 5,6 millions de dollars, a été détrônée par Rufino Tamayo. Trovador, œuvre de 1945, a plus que doublé son estimation de 7,2 millions de dollars. Tamayo est aujourd’hui l’artiste latino-américain le plus cher au monde. Sa progression a été rapide. Il y a dix ans son record s’établissait à 2,5 millions de dollars.
En troisième position figure l’artiste mexicain Alfredo Martìnez dont les prix ont considérablement progressé ces deux dernières années. Son record, établi l’an passé, s’élève à 4 millions de dollars. Ses oeuvres de la période californienne, très prisées, se négocient entre 100 000 et 400 000 dollars.
On remarque aussi la bonne cote des surréalistes Roberto Matta et Wifredo Lam. Si une belle peinture de Matta des années 35/38 se négocie plus d’1million de dollars, ses créations des années 1960 et 1970 cotent entre 50 000 et 250 000 dollars. Pour une belle toile de Wifredo Lam, dont l’œuvre est plus rare sur le marché, comptez entre 500 000dollars et 1,5 millions de dollars.
L’adjudication record pour Diego Rivera, le plus connu des peintres muralistes mexicains, est de 3,2 millions de dollars.
Du côté des artistes contemporains, la palme va à Fernando Botero, l’artiste vivant actuellement le plus cher. Son record revient à une peinture de 1979, les Musiciens, qui s’est vendue plus de 2 millions de dollars. Derrière ces têtes d’affiche, on peut acquérir en vente publique de belles œuvres d’artistes de moindre notoriété entre 8 000 et 20 000 euros. C’est le cas notamment de l’artiste mexicain Victor Rodrìguez dont les oeuvres partent aux enchères entre 15 et 20 000 dollars.
Les collectionneurs les plus actifs sont originaires du Mexique, du Brésil, d’Argentine et des Caraïbes, où le nombre des milliardaires s’est multiplié depuis quelques années. L’avenir de ce marché apparaît florissant.
« Il est possible d’acquérir en en art latino-américain une pièce majeure pour un prix encore relativement peu élevé comparé au marché impressionniste ou contemporain. Le challenge est de trouver des œuvres importantes et de bonne qualité. Celles-ci deviennent de plus en plus rares » conclut Virgilio Garza.
Virgilio Garza, responsable du département d’art latino-américain chez Christie’s, explique :
« Ce n’est qu à la fin des années 1970 que l’on a commencé à réunir l’art latino-américain dans des ventes spécifiques. Nos ventes sont centrées sur l’art latino-américain, mais nous proposons aussi une section coloniale. Nous avons également une petite section d’art contemporain. »
Ces bons résultats ont bousculé les hiérarchies.
Frida Kahlo, qui occupait la première marche du podium avec Racines vendu en 2006 pour 5,6 millions de dollars, a été détrônée par Rufino Tamayo. Trovador, œuvre de 1945, a plus que doublé son estimation de 7,2 millions de dollars. Tamayo est aujourd’hui l’artiste latino-américain le plus cher au monde. Sa progression a été rapide. Il y a dix ans son record s’établissait à 2,5 millions de dollars.
En troisième position figure l’artiste mexicain Alfredo Martìnez dont les prix ont considérablement progressé ces deux dernières années. Son record, établi l’an passé, s’élève à 4 millions de dollars. Ses oeuvres de la période californienne, très prisées, se négocient entre 100 000 et 400 000 dollars.
On remarque aussi la bonne cote des surréalistes Roberto Matta et Wifredo Lam. Si une belle peinture de Matta des années 35/38 se négocie plus d’1million de dollars, ses créations des années 1960 et 1970 cotent entre 50 000 et 250 000 dollars. Pour une belle toile de Wifredo Lam, dont l’œuvre est plus rare sur le marché, comptez entre 500 000dollars et 1,5 millions de dollars.
L’adjudication record pour Diego Rivera, le plus connu des peintres muralistes mexicains, est de 3,2 millions de dollars.
Du côté des artistes contemporains, la palme va à Fernando Botero, l’artiste vivant actuellement le plus cher. Son record revient à une peinture de 1979, les Musiciens, qui s’est vendue plus de 2 millions de dollars. Derrière ces têtes d’affiche, on peut acquérir en vente publique de belles œuvres d’artistes de moindre notoriété entre 8 000 et 20 000 euros. C’est le cas notamment de l’artiste mexicain Victor Rodrìguez dont les oeuvres partent aux enchères entre 15 et 20 000 dollars.
Les collectionneurs les plus actifs sont originaires du Mexique, du Brésil, d’Argentine et des Caraïbes, où le nombre des milliardaires s’est multiplié depuis quelques années. L’avenir de ce marché apparaît florissant.
« Il est possible d’acquérir en en art latino-américain une pièce majeure pour un prix encore relativement peu élevé comparé au marché impressionniste ou contemporain. Le challenge est de trouver des œuvres importantes et de bonne qualité. Celles-ci deviennent de plus en plus rares » conclut Virgilio Garza.
Charlotte
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