lundi 2 mars 2009

Les ventes aux enchères sur Internet


En un clic on peut tout faire, vraiment tout faire ! Nous connaissions l’achat de vêtements ou d’accessoires, les courses sur internet, et même les crédits à la consommation sur internet mais que dites vous si je vous annonçais que maintenant les œuvres d’art commencent à être vendues sur le net ? Ne seriez vous pas surpris voire choqué par ce propos ? Certes, nous allons alimenter la polémique mais sachez que, dans tous les cas, ce n’est déjà plus une fiction.

Un institut de sondage a fait remarquer que « les ventes courantes ont chuté de façon vertigineuse en province ». Mais dans ce cas où est passé la marchandise ? Dans les vides greniers ? Non, sur Ebay ! Le site numéro un des ventes sur internet a instauré une catégorie « Art et antiquité » qui fonctionne de mieux en mieux. Elle commence réellement à gagner une part très importante sur le marché de l’art et ne compte pas s’arrêter la. Pour lutter contre cette effet et ne pas laisser Ebay prendre le monopole sur internet, des sites de vente en ligne, appartenant parfois à une maison de vente se développent sur le web.

Les ventes sur internet permettent déjà de démocratiser un peu le système de ventes aux enchères. Il permet de toucher les personnes intimidées par le système traditionnel qu’elles ne connaissent pas ou celles sensibles aux nouvelles technologies. Sans compter l’extrême liberté de suivre une vente en ligne en direct du travail ou de l’étranger. Déjà les grands groupes anglo-saxon comme Sotheby’s et Christie’s offrent la possibilité d’enchérir sur Internet au même titre que les ordres d’achats ou le téléphone. Mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour dans les maisons de ventes françaises. Petit à petit, certains sites se créent mais en France tout va doucement.

De plus, la loi Française n’est pas adaptée aux ventes sur internet, aucun texte n’en parle ! Par exemple, le statut de courtier aux enchères électroniques a été défini sans prendre au sérieux les ventes aux enchères en ligne. Ils ont bien tort car c’est vraiment une méthode de vente qui commence à faire des adeptes et qui ne peut que se développer. Contrairement à ce que pensent quelques professionnels, internet n’attire pas que des babioles et des breloques car les beaux lots ne restent plus seulement en salle de ventes. C’est pour cela que certains professionnels plus attentif commencent à faire pression pour que la profession se regroupe et se structure, avec en perspective la transposition dans la législation française de la directive européenne « services » qui ouvrira les portes de la concurrence au 31 décembre 2009.

Internet a déjà réussit à balayer l’image peu sérieuse et pas crédible qui lui collait à la peau. On constate ainsi qu’il n’y a pas de barrière de prix sur Internet. L’enchère la plus haute à été enregistré par Christie’s Live New York sur un violon Stradivarius à plus d’un million de dollars en Avril 2008, et une huile d’Odilon Redon adjugée à 180000 euros à Paris. Des sites comme artprices.com ou art values.com ont commencé il y a quelques années à imposer Internet comme un instrument valable et sérieux d’expertise en objets d’art. De nouveaux sites ont donc logiquement surfé sur la vague comme expertisez.com, expertissim.com ou encore authencite.fr. Ils mettent en avant leur sérieux et leur crédibilité et ne proposent plus seulement un recensement des ventes aux enchères ; mais un vrai service d’expertise d’objets d’art. Ils profitent bien du succès qu’à rencontré avant eux art Price et art values. Maintenant, de nombreuses galeries se servent de leur page web pour mettre en avant leur marchandise et même proposer un lieu de vente directement en ligne.

Florine

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